Pendant une cérémonie funéraire en Côte-d’Ivoire, certaines tombent à terre, le visage rempli de larmes. Elles sont les plus exubérantes dans l’assistance, et pourtant elles ne connaissent pas le défunt. Elles sont des pleureuses professionnelles, et sont donc payées pour être là. Pour les proches de la personne disparue, et pour sa nièce notamment, leur présence ici est essentielle pour déclencher les larmes autour d’elles, une façon d’honorer le défunt.Honorer dans les chants et les larmes la mémoire des disparusC’est une tradition ancestrale de l’ouest de la Côte-d’Ivoire, qui s’invite aujourd’hui dans certaines funérailles de la capitale Abidjan. Où est la frontière entre le jeu d’acteurs et l’émotion pure ? Les larmes de Nathalie, la chef des pleureuses, sont bien réelles. Comment font-elles pour pleurer ? “Tout le monde pense à ses frères, chacun a perdu des proches“, explique-t-elle. Être payée pour pleurer aux funérailles, c’est devenu pour elles une source de revenus, quelques centaines d’euros par cérémonie.Le JT
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JT de 20h du vendredi 2 novembre 2018 L’intégrale
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