Daniel Balavoine : pourquoi il avait peur pour sa femme et son fils

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Dans un documentaire diffusé sur TMC, Marc Toesca, célènre animateur du Top 50, assure que Daniel Balavoine avait peur que sa femme Corinne et son fils soient victimes de racisme. Des mots touchants.

Au début des années 90, Daniel Balavoine a rencontré une certaine Corinne, attachée de presse en maison de disques. À cette époque, il enregistre son album Vendeurs de larmes et entre eux, c’est le coup de foudre. En juillet 1984, né Jérémie, leur premier enfant, seulement en 1985, alors que sa femme est enceinte de leur deuxième enfant, une petite fille qui s’appellera Joana, le chanteur ne peut cacher ses craintes. Corinne est juive-marocaine et face à la montée du racisme en France, il s’inquiète.

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Dans le documentaire Daniel Balavoine, 35 ans déjà: sa vie, sa bataille diffusé sur TMC ce mercredi 31 mars, Marc Toesca, ancien animateur du célèbre Top 50, revient sur les craintes de Daniel Balavoine. Il ne voulait pas que sa famille soit victime de racisme. “Ça lui a fait peur car il était intimement lié au problème. Il le disait lui-même qu’il entendait, qu’il voyait. Il avait peur pour son fils, peur pour sa femme, il avait peur qu’on leur nuise,” se souvient l’animateur.

© BestimageDaniel Balavoine et sa femme Corinne, le 19 décembre 1984

L’Aziza, sa réponse au racisme

Daniel Balavoine, homme engagé, ne voulait pas que le racisme gagne. C’est pourquoi il a composé une chanson incroyablement, et qui est toujours dans les mémoires 35 ans après sa sortie : L’Aziza. Ce mot, qui signifie ‘chérie‘ en arabe voulait dire beaucoup pour l’artiste. C’était plus que tout le moyen de faire passer un message de tolérance. Ainsi, plus qu’un hymne anti-raciste, L’Aziza était une déclaration d’amour pour Corinne. Une déclaration qui est devenue un tube et qui a permis de rapprocher les populations. Pour rappel , Daniel Balavoine est mort en janvier 1986, quelques mois après L’Aziza.

Crédits photos : BERTRAND RINDOFF PETROFF / BESTIMAGE