Classement comme stupéfiant de l'Iboga

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En 2005, le décès d’un homme ayant consommé une infusion de l’arbuste iboga a été signalé en France. Plusieurs cas similaires avaient été rapportés dans le monde sans que les mécanismes de survenue soient totalement élucidés. Ces décès ont eu lieu généralement plus de 20 heures après la prise d’Iboga, parfois consécutifs à une ingestion de faibles doses. C’est dans ce contexte que l’Afssaps avait ouvert une enquête afin d’évaluer la toxicité et le potentiel d’abus et de dépendance de cette plante disponible sur Internet et utilisé dans le cadre de séminaires sectaires de « revalorisation de soi » ou de « voyage intérieur ». Aujourd’hui, l’Iboga et l’un de ses composants, l’ibogaïne (et certains produits dérivés) sont classés comme stupéfiants par le Ministre de la Santé et des Solidarités.
Tabernanthe Iboga, également appelé Iboga, est un arbuste présent dans les forêts équatoriales d’Afrique de l’Ouest, en particulier au Gabon, au Cameroun et au Congo où cette plante est utilisée au cours de rites initiatiques et religieux. En France, son utilisation tend à se développer dans le cadre d’activités sectaires, notamment en Ardèche, dans le Calvados et l’Eure-et-Loire. L’Iboga est également disponible sur Internet.
La racine de l’Iboga contient l’ibogaïne qui est une substance proche de celles présentes dans certains champignons hallucinogènes. A doses plus élevées, elle est responsable d’hallucinations visuelles et auditives, parfois très anxiogènes et pouvant conduire au suicide. Actuellement aucun intérêt thérapeutique n’est démontré ni pour l’Iboga ni pour l’ibogaïne, bien que celui-ci ait été évoqué et étudié notamment dans le traitement de la dépendance aux opiacés, à la cocaïne et à l’alcool.Source : Communiqué de l’Afssaps du 28 mars 2007Click Here: cheap all stars rugby jersey