En France, le nombre de personnes souffrant de maladies allergiques respiratoires (asthme, rhinite ou rhinoconjonctivite) a quasiment doublé en 20 ans, et les symptômes associés sont vécus par les personnes concernées comme très handicapants dans leur vie quotidienne. Ces maladies allergiques respiratoires ont un coût social et économique très important, encore trop souvent sous-estimé.
Face à ces constats, le Comité Français d’Observation des Allergies créé en avril 2007 à l’initiative du laboratoire Stallergènes, s’est donné pour ambition d’étudier l’impact économique, social, professionnel et éducatif des allergies respiratoires sur la population française. En collaboration avec l’institut Opinion-Way, il rend publique une étude qui confirme l’ampleur de l’impact des allergies respiratoires sur les Français. Quelques chiffres :
– 39% des personnes interrogées sont sujettes au rhume des foins (rhinite allergique) et/ ou à l’asthme allergique ;
– 39% des parents interrogés ont un enfant de moins de 16 ans sujet à l’une au moins de ces pathologies ;
– 22% des personnes sujettes au rhume des foins et/ ou à l’asthme allergique ont déjà été empêchées d’aller travailler ou d’aller en cours à cause de leur allergie ;
– 35% des parents d’enfants sujets au rhume des foins et/ ou à l’asthme allergique ont déjà fait manquer l’école à leur enfant à cause d’une crise d’allergie.
En conséquence, 70% des personnes interrogées considèrent l’asthme allergique et le rhume des foins comme une véritable question de santé publique, et 74% pensent que ce sujet ne fait pas encore l’objet de suffisamment d’attention de la part des pouvoirs publics. Selon le professeur Daniel Vervloet, Président de l’association Asthme et Allergies, « Les maladies allergiques respiratoires sont des pathologies extrêmement fréquentes, dont l’ampleur a doublé ces vingt dernières années dans les pays développés. Elles sont chroniques, troublent fortement le sommeil des patients, et ont un impact très important sur la vie quotidienne et sociale des personnes atteintes. Elles restent encore largement sous-diagnostiquées ».Source : Communiqué du Comité français d’observation des allergies du 12 avril