Les concombres espanols blanchis ?

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D’après la Commission européenne, il semblerait que les concombres bio espagnols ne seraient pas responsables de l’épidémie de syndrome hémolytique et urémique (SHU) qui sévit surtout en Allemagne. En effet, suite à des analyses sur des concombres suspectés, les autorités allemandes ont n’y avoir trouvé aucune trace de la bactérie particulièrement virulente, l’Escherichia coli productrice de shiga-toxines.

D’autres analyses sont en cours mais le doute sur l’origine de la contamination est bien là. Néanmoins, le mal est fait pour les agriculteurs espagnols qui voient leurs productions boudées par les Européens. Dans un pays à l’économie fragile, ces pertes pourraient occasionner des dégâts considérables que certains estiment à 200 millions d’euros par semaine. Face à ce problème, l’Espagne soutient ses agriculteurs et espère une compensation financière pour les pertes occasionnées.Au 30 mai 2011, quatorze décès sont avérés ou suspectés en Allemagne, où plus de 350 patients développent des symptômes sérieux. Par ailleurs, cette

mystérieuse épidémie s’étend sur l’ensemble de l’Europe puisque des cas ont été déclarés au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. La plupart des cas décelés en Allemagne seraient localisés dans le Nord du pays. Autre particularité de cette épidémie : alors que normalement cette maladie touche en priorité les enfants de moins de 5 ans, ici, ce sont surtout des adultes qui sont touchés.En France, 6 cas de personnes touchées par des diarrhées sanglantes ont été recensés sans pour autant que le SHU ne soit diagnostiqué (la France n’apparait d’ailleurs pas dans les pays recensés par le ECDC). Le porte-parole du gouvernement et ministre du budget, François Baroin, a annoncé aujourd’hui la création d’une cellule de crise réunissant l’Institut de veille sanitaire, la Direction générale de la santé, la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes.Car aujourd’hui, à l’aube des nouvelles analyses, il devient urgent de déterminer avec certitude l’origine de la contamination afin de mettre en place des stratégies préventives efficaces pour mettre fin à cette contamination.La bactérie en cause, l’Escherichia coli productrice de shiga-toxines se transmet essentiellement par l’ingestion d’aliments contaminés, cette contamination pouvant être due au contact avec les déjections d’animaux domestiques ou sauvages à un stade ou à un autre de la culture ou de la manipulation. Sa contagiosité est faible.Emeline DufourSource : Europe1.frClick Here: camisetas de futbol baratas