Les résultats du sondage TNS Sofres pour Patients & Web et LauMa Communication1 montrent qu’un Français sur deux consulte Internet à la recherche d’informations sur la santé tandis que l’étude réalisée parallèlement en partenariat avec Doctissimo montre que plus d’un patient sur trois en ALD (affection longue durée) est adepte d’Internet Santé, devenant ainsi un ePatient.
Les 2/3 des internautes recherchent des informations sur les traitements/médicaments
Fait intéressant, 92 % des internautes recherchant des informations sur une maladie ou sur la santé le font via un site spécialisé comme Doctissimo. Les pratiques se développent, comme le montre le fait que, si la recherche des informations est réalisée en majorité via un ordinateur fixe, 28 % des usagers ont un usage mobile à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. De plus, outre des recherches sur la santé ou une maladie, 33 % des répondants déclarent échanger ou dialoguer autour de la santé sur le web dont 11 % au moins une fois par mois. Les recherches concernent également des informations sur des maladies chroniques dans plus de la moitié des cas ainsi que des informations sur les traitements et les médicaments (63 %). A noter que 56 % des internautes utilisent le web pour trouver les coordonnées d’un médecin ou d’un hôpital.Le web a un impact positif sur la relation médecin-patient Pour 58 % des internautes, le web contribue à enrichir les échanges et le dialogue médecin-malade, alors que pour la moitié d’entre eux, il renforce également la confiance dans le médecin consulté. De plus, 61 % pensent que les informations trouvées – et jugées comme utiles – permettent de mieux prendre en charge sa santé ou celle de ses proches. Par ailleurs, 19 % des internautes font des recherches avant une consultation, en particulier pour mieux comprendre les informations données par le médecin (63 %), pour discuter avec lui du traitement (53 %) ou encore pour poser des questions pertinentes (42 %). Après une consultation, ils sont 34 % à rechercher des informations complémentaires (72 %) ou sur les médicaments prescrits (42 %).Tous ne sont pas séduits par le webPour l’heure, Internet n’attire pas tous les Français. Les principales raisons invoquées pour la non utilisation du web sont le fait qu’ils parlent de santé uniquement avec leur médecin ou leur pharmacien (54 %), l’absence du réflexe Internet (25 %) et, pour 21 %, la fracture numérique (pas d’accès à Internet).Malades chroniques, des consultations web plus fréquentes et diversifiéesD’après le sondage Doctissimo2, les internautes atteints de maladies chroniques sont très renseignés puisqu’ils sont 41,9 % à se connecter deux à trois fois par semaine pour rechercher des informations en utilisant diverses sources : des sites spécialisés (92,66 %), encyclopédies en ligne (45,64 %), associations (30,28 %) et institutions (25 %). De plus, 48,85 % participent à des chats et des forums pour rechercher ou partager des informations sur le vécu d’une maladie ou sur la maladie elle-même.Autre spécificité : les deux tiers des patients atteints de maladies chroniques recherchent des témoignages de personnes atteintes de la même maladie qu’eux. En revanche, ils ne sont pas très nombreux à suivre des blogs de médecins.Pour le Pr Franck Chauvin, cancérologue stéphanois qui a participé à la conférence “A la recherche du ePatient“, résume ainsi la situation actuelle des ePatients : “Internet n’a pas toutes les réponses mais il contribue à une relation plus équilibrée via l’expérience des patients experts, ce qui est nouveau. L’accès à l’information pour les internautes doit susciter une formation des médecins à la négociation avec des patients qui peuvent de plus en plus faire valoir leur savoir“. Le Pr Chauvin a également expliqué que, selon différentes études, plus le patient est impliqué dans les décisions touchant à sa santé et dans la gestion de sa maladie, plus les coûts et les complications liés à celle-ci diminuent. “Nous devons construire un système qui repose sur une relation plus équilibrée“, a-t-il conclu.Jesus CardenasSource
1. Étude TNS Sofres pour LauMa communication et Patients & Web, réalisée par téléphone entre le 4 et le 6 février 2013 : échantillon de 1 002 individus de 18 ans et plus représentatif de la population nationale.
2. Étude Doctissimo pour LauMa communication et Patients & Web, réalisée par internet entre le 4 et 21 mars 2013, 691 répondants dont 436 personnes touchées par une maladie chronique, dont 278 en ALD (Affection de Longue Durée avec une prise en charge à 100 %).Click Here: camiseta seleccion argentina