Infertilité : une semaine pour en parler et s’informer

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Du 29 mai au 4 juin prochain, l’association Collectif BAMP organise une semaine de sensibilisation à l’infertilité (SSI). Au programme : de nombreuses conférences sur la question, dans toute la France…

Sommaire

  1. Des avancées pour les couples infertiles
  2. Un couple sur six souffre d’infertilité

Pour la troisième année consécutive, l’association Collectif BAMP organise une semaine de sensibilisation à l’infertilité (SSI). Jusqu’au 4 juin prochain, des actions d’informations à destination du grand public ont lieu dans plusieurs villes de France (Paris, Marseille, Caen, Angers, Agen, Créteil, Strasbourg, Colmar, Nouméa, Avignon, Reims, Monaco). Au programme : des rendez-vous clés au cours desquels professionnels  de l’AMP et chercheurs répondront aux questions des couples en situation d’infertilité, des témoignages et échanges de couples concernés.

Des avancées pour les couples infertiles
Le Colletif BAMP se mobilise depuis près de quatre ans pour faire bouger les choses et briser les tabous liés à l’infertilité. A force de persévérance, les mœurs évoluent. En 2016, les couples stériles ont obtenu les autorisations d’absence pour parcours de soins en AMP. Ce droit leur offre une protection contre les discriminations et leur permet de mieux vivre l’articulation des emplois du temps professionnels et médicaux. Et depuis fin mars 2017, les agents de la fonction publique peuvent également y avoir recours, grâce à la publication d’une circulaire ministérielle.
De plus, l’an dernier, l’association Collectif BAMP a notamment travaillé sur le plan d’actions stratégiques 2017-2020 dans les champs de l’assistance médicale à la procréation avec l’Agence de la Biomédecine. Malgré ces évolutions, les idées reçues perdurent et de nombreux efforts restent à faire pour améliorer les parcours médicaux.Un couple sur six souffre d’infertilité
Pour rappel, en France, l’infertilité concerne un couple sur six. En 2014, un enfant sur 32, soit un enfant par classe, est né grâce à l’AMP. Et avec l’avancement de l’âge du désir de maternité, la dégradation de la qualité des gamètes notamment masculines et les diagnostics souvent tardifs d’endométriose, les recours à l’assistance médicale à la procréation devraient encore augmenter ces prochaines années. Alors parlons-en !
Retrouver le programme complet sur le site

www.bamp.fr