Les végétariens et les vegans seraient plus à risque d’AVC

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Une étude anglaise a montré que les personnes qui suivent un régime végétarien ou vegan, visant à exclure les viandes et autres produits d’origine animale, auraient un risque diminué de maladie cardiaque, mais accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Sommaire

  1. Un risque accru de 20% chez les végétariens par rapport aux mangeurs de viande
  2. Des carences en vitamines en cause ?

Le

végétarisme et le

véganisme, mauvais pour la santé ? Une nouvelle étude parue le 4 septembre 2019 dans le British Medical Journal révèle que les personnes qui excluent les viandes et autres produits d’origine animale de leur alimentation auraient des risques accrus d’

accident vasculaire cérébral (AVC).Un risque accru de 20% chez les végétariens par rapport aux mangeurs de viandePour parvenir à ce constat, les chercheurs ont suivi pendant près de 18 ans 48 188 personnes, sans antécédent d’AVC ou de

maladie cardiaque. Elles ont été réparties en trois groupes : celles qui mangent de la viande, celles qui mangent du poisson mais pas de viande (pesco-végétarisme) et celles qui ne consomment pas du tout de chair animale (végétarisme) voire aucun produit d’origine animale (véganisme). Les participants ont également été interrogés sur leur niveau d’éducation, leur statut tabagique ou encore leur niveau d’activité physique.Au cours de la période de suivi, 2820 cas de maladie cardiaque et 1072 cas d’AVC ont été enregistrés. Il s’est avéré qu’après ajustement des facteurs potentiellement confondants, les scientifiques ont trouvé que les pescétariens et les végétariens avaient 13% de risques en moins de souffrir d’une maladie cardiaque que les mangeurs de viande (soit 10 cas de moins pour 1000). Néanmoins, à l’inverse, les végétariens avaient un risque accru de 20% d’avoir un AVC par rapport à ceux qui consomment de la viande (soit 3 cas de plus pour 1000).Des carences en vitamines en cause ?Comment interpréter ces résultats surprenants ? Si les chercheurs soulignent qu’il ne s’agit là que d’une corrélation, et non d’une relation de cause à effet, ils expliquent que les végétariens présentaient en général une

tension et des

taux de cholestérol plus bas, mais souffraient également moins de

diabète que les mangeurs de viande ; ils auraient donc moins de

facteurs de risque cardiaque. En revanche, les personnes consommant peu voire pas du tout de viande ou d’aliments d’origine animale avaient des taux plus bas de

vitamine B12 (essentielle au bon fonctionnement du cerveau), de

vitamine D et d’acides aminés essentiels notamment, ce qui pourrait expliquer l’association.Sans encourager l’une ou l’autre de ces pratiques, le docteur Frankie Phillips, diététicien interviewé par la

BBC, rappelle que “le message important est qu’il est nécessaire de manger le plus varié possible”.