Au Maroc, les relations sexuelles hors mariage sont interdites et l’avortement n’est autorisé que si la santé de la mère en dépend. Une réalité que la réalisatrice Meriem Ben’Mbarek dénonce dans son dernier film “Sofia”. Le long-métrage relate l’histoire d’une jeune fille qui tombe enceinte alors qu’elle n’est pas encore mariée. Elle doit alors faire face à une pression à la fois familiale, religieuse et politique.”Un rouleau compresseur social”50 000 à 80 0000 avortements clandestins sont pratiqués chaque année au Maroc sans évoquer les femmes contraintes d’accoucher seules ou d’abandonner leur enfant. “On est quand même très, très souvent importunées“, affirme la réalisatrice qui rappelle qu’il est même impossible pour une femme de se se balader seule plusieurs heures au Maroc. Pour Meriem Ben’Mbarek, ce système est également injuste car il agit en faveur des privilégiés tandis qu’il est plus répressif pour les autres. “Il faut s’avoir qu’au Maroc, la liberté fonctionne à double vitesse et que la liberté se négocie, s’arrange en fonction de qui on est.“Click Here: Cheap Golf Golf Clubs